Voici l'article du 25 octobre 2025 paru dans la Nouvelle République au sujet du rallye citoyen

Un Rallye citoyen réussi pour nos élèves

Le vendredi 17 octobre 2025, les élèves de 6e et 5e du collège Jean Roux ont pu participer à un Rallye citoyen organisé avec le précieux soutien de la mairie de Fondettes. Grâce à la mobilisation des équipes municipales, de nombreuses structures locales et associations ont proposé tout au long de la journée des activités variées sur leurs stands, permettant à nos élèves de découvrir la richesse du tissu associatif et institutionnel de la ville.

Les élèves de 6e et 5e encadrés par les étudiants de l'IPMS

Très appréciée tant par les élèves que par les équipes éducatives, cette manifestation s’inscrit parfaitement dans le projet d’établissement, notamment autour de l’éducation à la citoyenneté et à l’environnement. Les jeunes ont pu vivre des moments ludiques, engagés et formateurs, favorisant leur apprentissage et leur engagement civique. Un grand merci également aux étudiants de l’IPMS, dont l’encadrement attentif aux côtés des différents groupes a contribué à la réussite de l’événement.

Les retours sont unanimement positifs : qualité de l’organisation, diversité des intervenants et convivialité ont marqué cette édition du Rallye citoyen, rendue encore plus agréable par une météo particulièrement clémente. L’ensemble du collège adresse ses sincères remerciements à la mairie et à tous les partenaires pour leur engagement aux côtés des jeunes de la commune.

Parés pour la Seconde

Vendredi 17 octobre 2025, dans le cadre du parcours citoyen et parcours avenir, les élèves de toutes les classes de troisième du collège Jean Roux de Fondettes ont bénéficié de l’action « Parés pour la Seconde ».

Financé et à l’initiative de parents d’élèves de la FCPE de Fondettes, ce projet a été mis en œuvre avec la collaboration du personnel du collège, tant administratif que pédagogique. L’objectif est de préparer les élèves à leur vie de lycéen.

Les élèves ont été encadrés par les professeurs principaux, des professeurs d’autres disciplines et des parents d’élèves. Tout au long de la journée, les élèves ont participé à différentes activités. Le projet se déroulait en 2 temps :

• Au collège, un atelier de théâtre-forum, animé par la Ligue d’improvisation de Touraine, sur le thème de la différence et du respect de l’autre.

• A Tours, des visites de sites : Lycée GT Balzac, Lycée professionnel Bayet, Maison des adolescents, BIJ (Bureau d’information jeunesse)

Lors des différentes visites, des explications claires et détaillées ont permis aux élèves de se familiariser avec ces lieux, qu’ils pourraient être amenés à fréquenter au cours de leur scolarité. Ces moments d'échange ont été une véritable opportunité pour les élèves, leur offrant des informations précieuses pour la construction de leur projet professionnel et leur future vie de citoyen.

Une journée sous le soleil bien remplie et réussie.

Lundi 23 juin, Mme Allain, Présidente de l’association « les P’tits bouchons 37 » est venue au collège Jean Roux pour présenter aux élèves du CVC les actions menées par l’association.

Mme Allain a expliqué que 603 tonnes de bouchons (plastiques, liège, métal) ont été collectées depuis la création de l’association en 2005, permettant de récolter 138 970 euros.

Chaque année, environ vingt personnes en situation de handicap sont aidées pour financer l’achat de matériel dont ils ont besoin.

Les élèves du CVC ont pu remettre à Mme Allain la collecte qui a eu lieu tout au long de l’année au collège et qui s’élève cette année à une vingtaine de kilos. Les élèves, adultes du collège et parents se ont mobilisés tout au long de l’année pour ramener des bouchons au collège. Mme Allain et les élèves du CVC les en remercient chaleureusement.

Rencontre avec Lili Rosenberg-Leignel

Rescapée de la Shoah

                Ce jeudi 15 mai 2025, les élèves de la classe de 3B du collège Jean Roux de Fondettes, accompagnés par deux professeurs, M^mes Chaigne, professeur d’histoire et Proot professeur d’anglais et professeur principal, ont rencontré M^me Lili Rosenberg-Leignel, rescapée des camps de la mort.

                Lili Rosenberg est née en 1943 à Croix (59). Elle est arrêtée, à 11 ans, en 1943, avec ses parents et ses deux frères, Robert, âgé de 9 ans et André, âgé de 3 ans, parce qu’ils sont Juifs. C’est le jour anniversaire de sa maman.

                La famille est envoyée au camp de Malines, en Belgique. Lili, sa maman et ses deux frères sont ensuite déportés au camp de Ravensbrück, après un voyage en train interminable. Le papa part pour une autre destination.

                La maman et ses enfants sont assignés au Block 31, où se trouve déjà Geneviève De Gaulle, nièce du général.

Ils vont alors connaître la faim, le froid, les appels interminables, les brimades et les coups, les blessures et la maladie, les humiliations. Lili, raconte, d’une voix empreinte de douceur, l’enfer vécu dans ce camp. Sa peur et celle de ses petits frères de ne pas revoir leur maman à la fin de la journée, après un travail exténuant. Eux restent cachés dans le Block, pendant ces longues heures d’attente.  Sa peur à la vue des chiens que les SS ont dressés pour attaquer les déportés.

                Et au cœur de toute cette horreur, l’amour de leur maman, qui se prive pour leur donner plus à manger. Ses encouragements pour rester dignes dans cet enfer, en veillant à faire un peu de toilette. Car comme le rappelle Lili, c’est aussi cela résister à la barbarie.

                En février 1945, Lili, sa maman et ses petits frères sont envoyés au camp de Bergen-Belsen. La vie y est encore pire, car le camp voit arriver des milliers de déportés, évacués des autres camps par les SS, devant l’avance des Alliés. Les cadavres jonchent le sol. La puanteur y est épouvantable. Les épidémies se répandent. La maman de Lili est alors atteinte du typhus.

                Le camp est libéré le 15 avril 1945 par les Britanniques. Lili et ses deux frères regagnent seuls la France, leur maman est intransportable. Ils sont hébergés à l’hôtel Lutétia, où convergent tous les rescapés des camps. Mais personne ne les attend. Ils sont ensuite envoyés dans une maison de convalescence à Hendaye, car leur état de santé nécessite des soins constants.

                Et un jour, la porte de leur chambre s’ouvre. Leur maman est revenue, elle ne pèse plus que 27 kg. Le miracle ne se reproduira pas, leur papa ne reviendra pas, assassiné à Buchenwald, peu avant la libération de ce camp.

                La vie va reprendre son cours à Roubaix, dans l’appartement retrouvé pillé. Lili fera des études et deviendra secrétaire de direction dans une entreprise textile.

                De cet enfer, elle ne parle pas. Mais lorsque les thèses négationnistes apparaissent au grand jour, Lili ne peut rester indifférente. Elle décide de témoigner. Elle est sollicitée en France, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Pologne.  Inlassablement, elle raconte et surtout elle transmet son message de paix, de tolérance, de fraternité aux élèves. Ses « petits messagers » comme elle les appelle. A eux de poursuivre son combat, pour que de telles horreurs ne se reproduisent pas.

                Ce jeudi 15 mai 2025, comme toujours, Lili a témoigné debout, à 93 ans, a répondu aux nombreuses questions. Puis elle nous a offert un cadeau inestimable : elle a chanté des berceuses apprises en déportation, en néerlandais, tchèque et polonais, avant de terminer par une transposition de la chanson Je Chante, de Charles Trenet, dans laquelle les déportés relataient leur vie quotidienne.

                Merci Lili. Nous vous souhaitons le meilleur.